Entdecken Sie die zeitgenössische Arbeit von Pascal Lasseur
Né en 1984 à Rodez (12).
A 7 ans lors d'une rétrospective de l'artiste Henri de Toulouse Lautrec de 1991, il découvrit la puissance d'une peinture. Comment un tableau peut-il transcender les sens ? Son sort fut scellé. Il deviendrait peintre. Dès l'enfance, ses crayons devinrent un prolongement de ses émotions et lui permirent d'errer et d'atténuer ses affres de douleurs : creér par nécessité intérieure.
Issue d'une famille ouvrière dont l'histoire fut marquée par la verrerie ouvrière d'Albi et les mines de Carmaux, l'art n'était pas une priorité et financièrement inaccessible.
Plus tard, Il suivit donc une filière du paysage en bureau d'études.
En 2006, pour son premier emploi, il posa ses valises à Niort dans les Deux-Sèvres (79) en tant que dessinateur. Le bâtiment de son bureau se trouvait en face l'Atelier de Richard Gautier (https://richard-gautier-artiste-peintre.fr), merci la destinée ! Il décida de pousser la porte et prit des cours particuliers et exigeant. Un apprentissage « à la Cennini » jusqu'en 2010. Cette formation extra-professionnelle fut complétée par des stages avec André Fisch (décédé en 2020). Son travail de dessinateur paysagiste l'amena en 2010 au Mans. Ce fût l'occasion de se perfectionner en anatomie avec Guy Brunet, sans oublier les longues discussions sur les paysages de Jacob Van Ruisdael.
En 2014, il decida de se lancer « professionnellement » et commenca à travailler sur commande. Mais l'exercice ne lui plaisait pas. Comme une impression d'être salarié dit-il. Il balaya tout d'un revers de main et des années d'errances commencèrent. Besoin de retrouver la nécessité intérieure.
C'est auprès de son ancien professeur de géologie (en 2004/2005) et peintre de la seconde école de Paris : Daniel Cadilhac (https://art-beaulieu-rouergue.com/collections/empreintes-dun-territoire/daniel-cadilhac) avec qui il tissa une forte amitié qu'il trouva le déclic de son cheminement. En 2021 débuta une nouvelle aventure picturale.
Ce qui caractérise son œuvre c'est :
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l'hétérogéneité de ses productions (on peut qualifier ses peintures de « peinture d'état » qui reflète l'émotion du moment),
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Le soin accordé aux matériaux : il prépare lui même ses toiles à partir du lin (encore merci Daniel !), la colle de peau, la craie de champagne. Il broie ses pigments, assemble ses médiums, réalise ses vernis à partir de gomme naturelle... Et il pousse le détail jusqu'au cadre et chassis en bois. Comme dit Daniel : « la patience est une contrainte, la lenteur est un choix »
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la diversité des médiums et supports utilisés,
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qu'il n'attend rien de la peinture ! Ce qui lui offre une grande liberté dans la création de ses œuvres. Sa démarche est plus proche de l'écrivain que celle du peintre. Chaque réalisation correspond à une page de journal intime dont les lettres sont remplacées par des protéiformes et les pleins et déliées, la grammaire par la couleur et la poncutation par le dessin.
Nous vous invitons à découvrir ces parcelles de vie.