Entdecken Sie die zeitgenössische Arbeit von manorack

Manorack PHENGLAMPHANH

Artiste Photoplasticien

[masqué pour votre sécurité]

SIRET : 350110979000027

Né à Paris en 1956, Manorack, d’origine laotienne, vit au Pays basque. Depuis son adolescence, il a été sensibilisé à l’art et au fil des années, il a ressenti le besoin de plonger encore plus profondément dans une recherche personnelle d’esthétique qui va au-delà de la simple représentation visuelle.

A 17 ans, il reçoit de ses parents, son premier appareil photo. Cet outil devient rapidement sa porte d’entrée dans un monde intérieur rempli de beautés et d’inconnus.

Dans son projet d’avenir, Manorack se destinait à une carrière de journaliste-reporter de guerre, inspiré par des photographes légendaires tels que Mc Cullin, C. Leroy, G. Caron… mais la vie en a décidé autrement.

Pour Manorack, la photographie reste un vecteur passionnel. Il fréquente ce milieu en tant que : pigiste pour des journaux locaux, photographe de mariages et d’évènementiels, photographe institutionnel (corporate) et photographe-filmeur saisonnier.

Il fera définitivement carrière dans les métiers du social, en tant qu’éducateur spécialisé, où il a pu assouvir sa passion en transmettant son enthousiasme à une population de jeunes en situation de handicap physique, psychique et social. C’est là qu’il découvre la puissance de l’expression artistique pour toucher les âmes et les esprits.

Il a senti que son chemin était en réalité tourné vers une quête plus intime, une exploration de la beauté et de la spiritualité qui se cachent derrière l’apparence de tout être et de toute chose.

Maintenant à la retraite, il se consacre entièrement à sa passion pour la photographie. Cette nouvelle liberté créatrice lui offre encore plus d’opportunité de s’aventurer dans des dimensions inexplorées des couleurs, des formes, des compositions, influencée par les grands maitres de la photographie, de la peinture et même de la musique.

Son objectif est de transmettre ses émotions et sa vision du monde à travers son art. Son travail parcoure d’innombrables univers pour émerveiller le « regardeur », pour l’emmener vers des contrées inattendues en lui révélant une réalité détournée de tout ce qui est conventionnel, en passant par l’irréel…par rendre visible l’invisible.

Pour Manorack, la photographie représente bien plus qu’un simple moyen de documenter le monde qui l’entoure. Il met sur le « même point de mire, l’œil, la tête et le cœur ».

Ma démarche

• L’art de transmettre ou transmettre l’art ?

Mon approche consiste à transmettre l’art ou à transmettre par l’art.

En mêlant le sens au sensible, cela m’a permis d’explorer des univers hétéroclites, de jouer avec les couleurs et les formes selon mon inspiration et d’étonner la vision du « regardeur » en « déroutant » l’image pour la mener là où on ne l’attendait pas.

J’aime susciter des réactions, interpeler la perception et aller au-delà de l’image réelle. De ce fait, je cherche à mettre en représentation mon ressenti en révélant l’invisible du visible dans mes créations.

• La création….

Pour moi, la création photographique se module presque toujours en plusieurs étapes. Habité par un réajustement permanent, je suis rarement satisfait de finir une œuvre en un seul trait.

Pour moi, vivre un tableau, c’est accepter un changement constant dans le regard et dans la vision, car je suis constamment influencé par de multiples sources d’inspirations et de références, qu’elles soient picturales, photographiques, cinématographique ou musicales.

• « La ligne de mire » …

Je pense que le clivage entre le réel de la scène et son interprétation est nécessaire.

Cependant, l’énergie intrinsèque de l’esthétique, de l’expression et de la transmission reste la première de mes préoccupations.

Je cherche à susciter des émotions, des sensations, des perspectives et à évoquer la présence des absences.

J’aime entrer dans une forme de liberté et de ne pas me conformer à un cadre ou un style défini, tout en m’émancipant du conventionnel technique.

Mon seul impératif est de savoir « mettre sur la même ligne de mire, la tête, l’œil et le cœur » comme nous le dit si bien Henri Cartier-Bresson.

• Qui suis-je ?

Je me considère moi-même comme photoplasticien (artiste est un honneur). En jonglant entre l’abstraction et le figuratif, je joue avec les limites du réel et de l’irréel. Cela convient parfaitement à mon désir de réveiller les consciences pour leur donner à réfléchir plutôt que d’accepter l’image telle qu’elle se présente à première vue, malgré sa beauté dégagée.

Pour ce faire, je n’ai pas de méthode précise ou figée, sauf celle de suivre le dialogue qui s’instaure entre le cliché et ma conscience du moment et de l’exposer tel qu’il en résulte.

Je ne suis qu’un passeur de messages en utilisant la photographie comme outil pour transmettre ma vision du monde à travers mes créations.