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Biographie de Didier Richard HAGBE
Didier est né le 19 Avril 1960 à Douala, au Cameroun à au bord d’un fleuve, le Wouri qui est un affluent de l’océan atlantique, le cameroun fut découvert par les portugais qui en arrivant au bord du wouri trouvèrent pleins de crevettes sur le sable, il lui donnèrent alors le nom de Rio dos camaroes, littéralement “la rivière des crevettes”.
S’ensuivirent alors les allemands qui y établir une colonie et nommèrent le pays Kamerun, lors de la défaite des allemands pendant la seconde guerre mondiale, le cameroun fut divisé en deux parties, une partie attribué aux anglais “Cameron” et une partie attribué aux français “ Cameroun” sous forme de protectorat; la réunification des deux parties ne s’est faite qu’en 1972.
Didier est donc né en 1960, trois mois après la proclamation de l’indépendance, issue d’une famille de cinq enfants, (une fille et quatre garçons) il est le dernier de fratrie.
Il fait ses études primaires et une grande partie du secondaire à Douala. Arrivé à Saint Etienne en septembre 1979, il passe un Bac C au portail rouge.
Didier est veuf et père de quatre enfants, une fille et trois garçons.
Pour ses humanité, il a fait ses études supérieures au Conservatoire Nationale des Arts et Métiers, où il obtient un DESE (Diplôme d’Etudes Supérieures Economiques), suivie d’un 3ème Cycle (Diplôme d'Économiste du CNAM), il est membre de la société des Économistes du CNAM. Il est titulaire d’un Master 2 en Sciences Economiques et de Gestion spécialisation recherche en histoire des théories économiques et managériales à l’Université Lumière Lyon II.
De 1986 à 1992, il est responsable de la gestion comptable et financière pour les trois filiales de SDB Canon (Saint Etienne, Roanne, Valence).
Professeur Certifié en économie et comptabilité finance, il rentre à l’éducation nationale en 1994, à enseigné comme vacataire à l’université Jean Monnet, à L’IUT, au CNAM, à L’ISTP, et actuellement, Didier est professeur de management et d’économie gestion au Lycée Monnet Fourneyron.
Passionné de littérature et de peinture, il passe ses loisirs entre un livre et un pinceau, ne pratique aucune activité sportive mis à part la marche.
Je peins depuis une trentaine d'années, plutôt et ma peinture n'était vu et acheter que par des privilégiés qui passaient dans mon atelier soit de bouche à oreille, soit pour des vernissages que je faisais dans mon atelier actuellement situé au 6 rue des Alliés à Saint Etienne.
Je me définis comme un" peintre jardinier" Elles sont si multiples les racines qui nourrissent ma peinture: racines enfouies dans le sol d'Afrique en particulier au Cameroun ou j'ai grandi, racines qui, de New-York à Saint Etienne ou je réside maintenant depuis 1979, en passant par la Tunisie, l'Espagne, l'Italie, le Maroc, la Turquie, Madagascar et les Antilles où a chaque fois je me suis imprégner de couleurs, se ramifient, racines égalements célestes car mon inspiration de peintre autodidacte trouve aussi bien sa source dans l'art traditionnel africain, j'adore le symbolisme que peut représenter un masque africain, mon inspiration vient aussi des artistes contemporains tels que Jean Michel Basquiat, Combas, Denis Laget, pour les avoir côtoyés. Les œuvres des artistes d'art brut m'inspire aussi, Bien évidemment j'aime bien la démarche de Picasso, Matisse, Chagal et bien d'autres.
Je passes beaucoup de temps dans les musées et les ateliers de mes amis peintres et sculpteurs.
Peintre jardinier, parce-que de mes voyages, je ramènes toujours des graines d'art que je sème sur une toile.
Ce qui me plaît dans la peinture en tant que autodidacte c'est cette forme de liberté que j'ai, je n'ai aucun formatage académique. Je ne suis pas un peintre réaliste, la nature et l'humain sont très complexes pour que je puisses les reproduire à l'identique, mon travail est mon interprétation de la chose vue, je laisse courir mon imagination, j'ai gardé un peu cette âme d'enfant, où on s'invente des lieux et des personnages imaginaires, on peut librement s'évader dans l'onirique, l'imagination et fantasmer les choses. J'adore revisiter les mythologies et en créer de nouvelles. ce qui est innovant dans ma démarche c'est qu'elle est une destruction créatrice. "Je peins comme je l'imagine, non comme je le vois" cette dernière phrase je l'ai emprunté à Picasso.
Comme le disais Roland Barthes, à propos de la littérature, je penses que la peinture d'une part ne devrait pas avoir une seule interprétation mais des milliers d'interprétations mon idée c'est d'ébranler le sens visuel de l'observateur, en déposant sur une toile, une interrogation indirecte à laquelle par un dernier suspend, je m'abstiens la plupart du temps d'y répondre, car c'est à chacun des observateurs de trouver la réponse à son interrogation, d'y apporter son histoire, sa culture, son vécu, mais le plus important c'est la liberté d'interprétation de chacun qui compte.
Un tableau ne vit que par celui qui le regarde, une fois peint, il n'appartient plus au peintre, mais à celui qui le regarde.
Hagbé