Entdecken Sie die zeitgenössische Arbeit von tonton tutut, dresseur de lardons
Stéphane PARAVIGNA - "Dessinateur de Lardons" j'ai décidé outre mes écris qui mettent certaines choses de mon passé en exergue que je ne vois qu'aujourd'hui, de continuer ce travail de dessin automatique sur mon propre moi, revisité ou pas, vérité ou pas, rêvée ou vécues ou encore retravaillés par une latence neuronale. Bref j'existe ! Je dessine ce que je suis ! Enfin ! Toujours reformuler une pensée, même vagabonde, par rapport aux normes d'un langage. Se perdre sans concession, avec délectation. Ou plutôt trouver le juste milieu entre l'étrange que je veux dégager, donner et le monde pseudo réel. La couleur rouge n'existe pas. Juste un mot qui désigne une couleur que l'un peux voir bleue et l'autre verte. Et un communiquant. Le dessin est là pour les mots que je ne sais dire ni crier : ma langue a moi, mes phonèmes en personnages de dessins animés burlesques. Libre expression de la ligne, libre expression du corps. Le dessin s'impose à moi comme une évidence. Il existe une multitude de barrières psychiques indéniables. Alors ne pas chercher a être totalement autre par rapport « à ». Trouver sa limite par rapport à DES instants précis de la vie. La folie a de bien le fait de repousser les limites et donc à nous d'y trouver les nôtres. La société nous englobe mais nous avons tous besoin de ce cadre qui nous sécurise et à la fois nous angoisse. L'homme conscient est un animal malheureux. Pas l'inconscient où s'ouvrent les portes de l'inconcevable et de toutes ses inexactitudes. SAVOIR SE PERDRE ! Juste le temps d'une ligne, d'un égarement dans la psyché, savoir se perdre et être vraiment !