Entdecken Sie die zeitgenössische Arbeit von Manon de Molay
Née en Nouvelle-Calédonie en 1995, puis installée en France depuis 2013, j'ai grandit en me nourrissant de la diversité des mondes dans lesquels je me suis construite. Après avoir commencé par un parcours littéraire en Hypokhâgne et Khâgne à Nice, puis obtenu ma licence de lettres modernes, cinéma, expertise en métiers de l'édition et journalisme à la Sorbonne, je me suis orientée vers un cursus plus artistique en choisissant la voie de l'architecture d'intérieur à l'Itecom Art Design de Paris.
Fraîchement diplômée en 2018, ma curiosité satisfaite et particulièrement enrichie de ces différentes expériences, j'ai débuté ma carrière à Nantes dans une agence de décoration haut-de-gamme. Au bout de quelques mois, on m'a proposé d'occuper le poste de chef de projet en marketing visuel... Et c'est là que j'ai découvert le monde de la communication digitale.
Après avoir exercé ce métier pendant 4 ans, j'ai décidé en 2022 de me lancer dans l'auto-entreprenariat afin de proposer mes services à un plus large panel d'entreprises, et profiter ainsi de continuer à explorer de nouvelles possibilités. Ce studio, c'est alors avant tout une agence de conception graphique qui propose diverses prestations de communication.
Mais en m'installant en Puisaye, terre d'ocres et d'argiles, j'ai découvert la céramique, et décidé d'en explorer les mystères. Dès lors, la création artistique est devenue le second pilier de mon activité, et fait maintenant partie intégrante de mon travail quotidien. La poterie et le dessin sont devenus mes supports d'expression de prédilection, mais il m'arrive également de trouver d'autres terrains de jeu pour expérimenter de nouvelles techniques et étancher ma soif d'apprendre !
Inspiré par le minéral, ses nuances, ses textures, ses lumières et ses imperfections, mon travail de la céramique s'est construit de lui-même, un peu malgré moi donc, autour de l'exploration des formes sphériques. Défiant de temps en temps les lois de la gravité et tournant sans cesse autour de soi, on peut y voir une métaphore, peut-être, de la vaine quête de perfection à laquelle l'humanité, et particulièrement notre génération, se dévoue corps et âme désespérément.
Une fatale lutte contre l'échec, l'erreur, l'inachevé, qui me paraît souvent absurde tant la beauté, qui sait, se cacherait fort bien dans l'aspérité...