Entdecken Sie die zeitgenössische Arbeit von Elisabeth LOMBARD
Dans la série Le comptoir des étranges l’image se crée à l’horizontal sur canevas de lin. Passer de l’eau sur la toile, lui donner une trame orthogonale, esquisser la scène à grands traits de fusain mouillé : pastels, encres, crayons à la cire, papiers calligraphie imprimés aux tampons ; l’histoire peut commencer. L’inspiration emprunte la route de la soie, les enluminures médiévales, les folies de jardins du XVIIIe. Dans ces théâtres de l’intime se jouent d’improbables rencontres tribales laissées à l’appréciation du regardeur. Chaque exposition amorce à son terme une autre trajectoire imprégnée des images précédentes. Ainsi les fonds architecturés du comptoir des étranges deviennent sujets d’une « nouvelle » série : Noces. Dépourvus de leurs personnages et de leur temporalité, ces patchworks imaginaires nourris de carnets de voyages, tissent des liens symboliques. L’or y côtoie la cendre, l’indigo et le rouge des passions souterraines. Cette dernière série, en devenir, réintroduira ponctuellement la figure humaine. BIO Née à Suresnes en France Enfant d’architectes/décorateurs, de collectionneurs et de pastélistes. Rencontre le taureau de Lascaux et la vierge bleue de Chagall. Voyage enfant, entre soies de Chine et de Lyon, objets d’ailleurs et jardins sauvages. Etudie les arts plastiques et l\'architecture à Aix en Provence et Paris. 1997/98 - licence d’arts plastique/ diplôme d’architecte. Voyage et crayonne en pays d’Afrique. Entre résolument en peinture en 1998 à l\'Atelier Martin BISSIERE - Beaux Arts de Paris - pour 4 années de « désapprentissage » : Œuvres peintes de grand format d’abstraction libre. 2003 - Expose au Salon Réalités Nouvelles à Paris - Deviens peintre à plein temps dans un nouvel atelier personnel toulousain. 2006 - renoue avec l\'Objet reconnaissable mais non assujetti à sa stricte ressemblance : vêtures, verres, bibliothèques et portraits. Plongée autobiographique … Vis et travaille à Toulouse. Anime des ateliers de peinture et d’écriture auprès d’un public en « fragilités